Les réactionnaires ont fait de la défense de la liberté d’expression une arme politique de leur bataille culturelle. Un « grand détournement » qu’il faut savoir reconnaître pour mieux s’en prémunir, expliquent Thomas Hochmann et Anna Arzoumanov, invités d’« À l’air libre ».
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« On ne peut plus rien dire », dit le transphobe quand il se fait bannir d’une communauté internet de 30 utilisateurs actifs.
« On ne peut plus rien dire », dit le sexiste raciste devant les RH quand on lui fait un simple rappel à l’ordre.
« On ne peut plus rien dire », dit le podcasteur d’extrême droite qui ne se fait pas déplatformer.
« On ne peut plus rien dire », dit le mec qui fait un salut nazi en public sans conséquences.
« On ne peut plus rien dire », dit le président du pays le plus riche et puissant au monde.
J’allais ajouter qu’En quête de politique a diffusé une émission sur la liberté d’expression il y a douze jours, émission qui évoquait le « on ne peut plus rien dire », mais je vois que l’un des invités était justement Thomas Hochmann, qui participe aussi à la vidéo de Médiapart.
Je vais faire une prière pour que ce genre de phrase soit retocqué par des bons et bonnes journalistes en direct. Genre un truc comme ça :
“Non, la liberté d’expression garantie la démocratie. C’est la loi et le respect de tous et toutes définie par un cadre. Vous n’avez pas le droit de nuire à autruie c’est à dire…car ceci…”
Honnètement yen a marre de les laisser attaquer notre liberté d’expression et la justice. De les laisser librement d’exprimer sur le plateau et s’attirer les douanges de la population alors qu’iels nous embobinnent. Une idée de loi : mettre des juristes sur le plateau TV, conférences et chaine tv sur internet.
On a besoin de les mettre en avant et avoir des gardes-fou.
