Cyanocobalamin [she/them]

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Cake day: August 4th, 2024

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  • Tout à fait !

    J’aurais sans doute pu être plus exhaustive. Il faut mentionner que ce sont tous des jeux lents, qui prennent beaucoup de temps pour planter le décor dans chaque premier épisode des différents arcs narratifs, et s’attardent beaucoup sur les dialogues typés tranche de vie. Et s’il y a quelque chose qui va en se bonifiant au fil des épisodes, c’est le système de combat et les composants qui lui sont liés. Il y a toujours de l’effort fourni pour corriger les déséquilibres introduits par de nouveaux éléments de gameplay, et des situations de combat qui savent rester intéressantes, particulièrement lorsqu’on choisit d’exploiter les possibilités plutôt que grinder. Un petit conseil : tu peux très bien ne pas jouer la série depuis le début, mais quel que soit l’arc dans lequel tu décide de te lancer, pour une question de compréhension, il faut démarrer par son premier épisode.

    Et pour finir, je ne te conseille pas du tout de jeter un œil à la communauté piracy de mon instance. Surtout pas au megathread dans la sidebar de cette dernière. Ce serait dommage de tester les jeux dans leur version Gog sans payer 🙃


  • La trilogie Sky est vraiment bien, basée sur des tropes classiques bien utilisés, et se suffit à elle même d’une certaine façon (et puis, l’histoire finit par tourner autour de Ouroboros, pendant local de l’Akatsuki de Naruto, qui est autant un gros pétard mouillé que chez le ninja au démon). Trails From Zero est aussi très bon, mais sa suite, Trails to Azure, n’utilise pas franchement bien les bases qu’il pose. Les Cold Steel eux… ils mettent les potards à fond sur le côté harem, l’empilement foutraque de poncifs génériques et allongent vraiment la sauce à l’eau croupie.



  • C’est surtout en matière de jeu vidéo que ça m’arrive, et souvent s’y rajoute la pression sociale liée à la popularité du jeu dans sa niche ou au global.

    Je peux citer Final Fantasy 9, Oblivion, Persona 4, GTA5 ou encore Xenoblade Chronicles qui ont bouffés mon temps sans que j’en retire grand chose. J’aimerais prétendre que c’est derrière moi, mais je suis toujours scotchée à ma plus grosse perte de temps à ce jour : la saga Trails. Contrairement aux Final Fantasy, chaque épisode est en continuité directe du précédant, et c’est là que se trouve le piège évidemment : vous vous attachez à l’univers et aux personnages, et vous souffrez lorsque la qualité commence à baisser à partir du cinquième épisode, espérant toujours que le prochain relèvera la barre. J’en suis au neuvième sur les onze parus chez nous jusqu’ici…

    Sinon, je ne pense pas que ça me soit arrivé avec une série ou un bouquin. Je les lâches très facilement, même si c’est fait par quelqu’un dont j’aime le boulot d’habitude.






  • Hollowbody, c’est bon, mangez-en !

    J’ai essayé le jeu pendant un peu plus d’une heure. C’est un survival-horror inspiré des classiques de la PS2, tout particulièrement Silent Hill, ce qui apparaitra évident aux fans de la série. L’action se déroule dans un futur cyber-keupon. On y incarne Mica, qui part à la recherche de sa petite amie portée disparue lors d’une expédition dans une zone interdite.

    J’ai été agréablement surprise par son ambiance, sa capacité à me rendre mal à l’aise avec des procédés qu’il reprend de ses inspirations, genre, les petites tromperies comme la musique qui s’emballe, accompagnées de borborygmes inhumains pour faire croire à un danger. Le jeu de caméra est aussi très soigné. Au moins autant que les animations de notre personnage sont bizarres (non mais vraiment, la démarche de Mica me rappelle Shadowman sur N64). Il y a pas mal de coups de papier de verre à donner sur les bords rugueux, mais le développeur est au boulot avec 5 patchs déjà publiés, dont le dernier pas plus tard que hier. Forcément, le gros de la QA est fait par les joueurs dans le cas d’une sortie indé, difficile de lui en vouloir.

    Sinon, c’est sans doute hors-sujet, voir mériterait un fil dédié mais, je cherche à remplacer Silence on Joue. Vous auriez des recommendations de podcasts dans la même veine ? (accent sur les indés, critiques, actus, gauchisses)










  • Pour moi, deux romhacks (rip romhacking.net), et un gros morceau de JRPG que j’ai un peu laissé de côté.

    Castlevania: Aria of Sorrow Persephone. Les gros changements par rapport au jeu de base, c’est le protagoniste qui n’est plus Soma mais Perséphone (duh), la servante karatéka qui est un ennemi récurrent de la série. Puis une grosse redistribution des âmes (càd, des coups spéciaux qu’on peut obtenir en cassant du streum) qui ne correspondent plus à l’ennemi auquel elles étaient liées, y a des âmes de boss qui traînent maintenant sur du menu fretin par exemple, et la stat chance du perso a été boostée donc, c’est la foire à la saucisse. Et pour finir, pour ne pas que ce soit un reskin bête et méchant, y a un petit scénar original qui raconte pourquoi la petite soubrette est réapparue dans le château de tonton Vlad, et pourquoi elle peut absorber des âmes.

    Pokémon PureRed. Celui-ci touche un peu à tout : on a une I.A. moins conne qui sait se servir des ses attaques au moment opportun, des movesets retravaillés pour tout ce que j’ai capturé jusqu’ici (un Krabby niveau 10 avec pince-masse ?!), une redistribution des bestioles sur les points d’apparition (Caninos juste avant la forêt de Jade par exemple), de nouvelles quêtes annexe, et j’en passe. C’est du vanilla++. Une excellente façon de redécouvrir le jeu qui correspond à la version embellie par mes souvenirs de gamine 😛

    The Legend of Heroes: Trails of Cold Steel 4. Bon, je suppose qu’il faut un peu esspliquer ce que c’est : alors c’est simple, c’est le 4ième épisode de la sous-série Cold Steel qui est le 3ème arc de la saga Trails dont c’est le 9ième titre et qui comporte 12 jeux parus à ce jour qui forment ensemble le 6ème épisode de la série Legend of Heroes dont les deux premiers jeux s’appellent Dragon Slayer. Pas besoin de me remercier, ça me fait plaisir 🤓.

    Allez, un peu de sérieux. L’attrait principal de ces jeux, c’est leur narration qui s’étale sur une petite décennie, avec certains épisodes qui prennent place concurremment aux évènements de ceux sortis avant. C’est un peu comme suivre un animé au long cours, avec tout ce que ça implique de densité du worldbuilding, et de filler inutile bien sûr. Pour être honnête, je sais même pas pourquoi je suis encore la série tellement la qualité d’écriture s’est crashée comme un Airbus A340, justement avec l’arc Cold Steel. Ça doit être une question de coût irrécupérable je suppose. Toujours est-il que les 10 premières heures de celui-ci m’ont plus convaincue que l’entièreté de l’épisode précédent. Il étirait tellement la sauce que ça en devenait un mélange homéopathique. Mais ici, ça va, il y a du rythme, des enjeux, de la mise en scène… Malgré tout, j’en attend pas grand chose, ça évite les déceptions.