• pseudo@jlai.lu
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    1 month ago

    J’avance dans “le choix de Mélanie” des éditions Harlequin. J’ai l’impression qu’il y a deux auteurs : un qui pose un cadre intéressant avec un hara au bord du gouffre financier mais un poulain prometteur, une femme jockey dans un monde d’homme, une dynamique fraternelle compliqué… Et un autre auteur qui apparaît ponctuellement pour t’expliquer que au fond d’eux les personnages sont malmené des passions qu’ils ne pourront plus tôt ou tard contrôler.
    C’est particulier.

    • troglodyte_mignon@lemmy.world
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      1 month ago

      Est-ce que ce roman n’est pas une métaphore du difficile métier d’écrivain ? Le choix de « Mélanie » n’est-il pas le dilemme de l’auteur tiraillé entre le livre qu’il voudrait écrire et celui que son éditeur lui demande ? Que va-t-il se passer quand Eileen Bryan ne pourra plus se réfréner et laissera libre cours à sa passion incontrôlable, l’écriture ?

      • pseudo@jlai.lu
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        1 month ago

        Je ne sais pas. J’ai voulu me renseigner rapidement sur elle ou lui. Je voulais juste connaître son genre mais tout ce que j’ai trouvé c’est que l’auteur a gagné un prix de la société américain des auteurs de romance.
        Bon, je n’ai pas cherché longtemps non plus.

    • pseudo@jlai.lu
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      1 month ago

      J’ai fini également mon Arsène Lupin et j’avance dans Dexter.

    • Œil@jlai.lu
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      1 month ago

      C’est pas impossible. Vu le nombre de nanars publiés par ces éditions, je me demande s’il n’y a pas eu des écrits de commandes, des remix, des versions gentillettes et d’autres épicées, etc.

      • Œil@jlai.lu
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        1 month ago

        Ah bah voilà : Harlequin et le principe de la collection.

        Les autrices qui publient chez Harlequin écrivent régulièrement pour cet éditeur. Elles répondent à des commandes, au sens où elles travaillent pour une collection particulière avec ses règles spécifiques et ses formats déterminés.

        Il y a ainsi un processus assez rationalisé, lié aux rythmes de publication. Ce sont des auteurs professionnels, comme dans toute la littérature de commande, mais ils ne sont pas salariés.

        L’éditeur exige un certain nombre de signes, un cadre spécifique, un degré déterminé de scènes sensuelles…

        Si certains épisodes se retrouvent souvent à un moment similaire d’un récit à l’autre, cela s’explique simplement par les attentes produites par ce genre de romans, que les auteurs connaissent intuitivement. Ils savent que pour que leur récit soit séduisant, un certain schéma narratif fonctionne davantage. Il s’agit donc du déroulé narratif type, mais en aucun cas d’une bible qui serait distribuée aux auteurs.

        • pseudo@jlai.lu
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          1 month ago

          C’est très intéressant. Plus que mon bouquin d’ailleurs. Il n’y a plus qu’un seul auteur et c’est le second qui a gagné le combat. Ça commence d’ailleurs à être inquiètant pour la fille. Avec du recul, les 4 premiers chapitres ressemblent à l’introduction d’un film d’horreur.

          Le frère ivrogne aux mains baladeuses, celui aux pulsions étranges qu’il cache à la société. Et une jeune fille de 21 ans coincée avec eux dans la campagne avec pour seule compagnie dans la maison un vieil écossais qui a une dent contre son père.

          • Œil@jlai.lu
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            1 month ago

            Ah oui, glauque ! L’amant potentiel, c’est le vieil écossais ?

            Ce passage de l’article m’a beaucoup plu, à propos de certains romans de la collection qui sortaient du cadre.

            L’héroïne était une romancière dont le héros récurrent était un enquêteur. Il avait une particularité, c’est qu’il n’avait qu’un testicule. Dans le récit, l’autrice n’arrivait plus à écrire. Son éditeur l’emmenait à la campagne où un chien l’agressait. Elle faisait une crise de panique et devenait folle ; elle croyait alors vivre dans un de ses romans, et pensait que l’homme qui tenait la maison où elle se trouvait était l’enquêteur héros de sa série. Ils ne pouvaient donc coucher ensemble car elle se serait rendu compte qu’il avait deux testicules. Il était évident qu’un tel récit était impubliable. Une autre fois, nous avons renoncé à traduire un roman dans lequel une héroïne, pour faire une blague au héros, mettait un laxatif dans des cookies.

            • pseudo@jlai.lu
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              1 month ago

              Je pense qu’elle va finir avec l’alcoolique. Le frère vient d’être mis hors jeu. L’auteur vient de décider que c’était un maniaque du contrôle. Son frère, lui, est prêt à respecter la liberté de la jeune fille. Reste maintenant quelque chapitre pour que lui accepte d’abandonner son libertinage pour être “digne d’elle”…

              Wahou… Il a vraiment des histoires exotiques cachées dans cette version vintage des mauvaises séries Netflix. Je devrais faire plus attention à ce genre de roman. Les boîtes à livre en sont remplies et il doit y en avoir quelqu’un de très drôle.

              • Œil@jlai.lu
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                1 month ago

                Attends…elle finit avec son frère ?

                MàJ : ah non ouf, j’avais mal lu. Elle finit juste avec un alcoolique ploteur. La chance…

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                  1 month ago

                  L’alcoolique et le maniac du contrôle sont frères. L’écossais, c’est un ami de la famille. Lui, ne fait pas partie des prétendants de Mélanie Jo.